Deux nouveautés BMW qui plairont aux riches!

Je poursuis mon rattrapage de blog en publiant cette fois le texte de ma chronique diffusée la semaine dernière sur LCI. Un numéro double consacré à la BMW série 5 hybride et à la Mini Roadster. Deux nouveautés essayées sous le soleil et sur les routes magnifiques de la Corse du Sud. Deux nouveautés aussi agréables à conduire qu'elles sont chères!!!

 

Je commence par la BMW 5 hybride. Enfin...  Hybride peut-être… BMW sans doute ! Notre essai en Corse m’a permis de revisiter l’excellence de fabrication de la berline série 5. Depuis son lancement en 2009, cette voiture s’est vendue à plus de 444 000 exemplaires si on ajoute les déclinaisons TOURING et GRAN TURISMO.

Le style est dynamique… la qualité de finition reste de très haut niveau dès qu’on parle de l’habillage des portes ou de la planche de bord, de l’isolation phonique du véhicule. Mais aujourd’hui il est plus important de parler du système « full hybrid » qui revendique une puissance cumulée de 340 chevaux. C’est plus que le moteur thermique 6 cylindres en ligne. On retrouve donc des performances tout à fait comparables (accélération de 0 à 100 KM/h en moins de 6 secondes), mais avec une consommation réduite. BMW annonce 6 litres 4 de carburant au 100 km, et 149 grammes de CO2 par km. Les chiffres sont remarquables sur un modèle qui pèse 1 tonne 850… Mais durant l’essai, ma consommation était plutôt de 7 litres, ce qui est déjà très bien…

Sur l’écran, il est possible de suivre en direct les flux d’énergies. Jusqu’ à 60 km/h on peut maintenir la propulsion électrique durant quelques km. En décélération un mode « ECO PRO » met le véhicule en « roue libre ». Il récupère l’énergie cinétique. C’est l’électronique qui opère les choix entre le thermique et l’électrique. Les économies de carburant sont complétées par une boîte de vitesses automatique à 8 rapports et par une fonction stop and start. Bref beaucoup de technologies séduisantes sur une voiture facturée plus de 70 000 Euros. C’est encore un peu cher pour une berline qui, finalement, ne roule pas si souvent en mode électrique…

Je passe à la MINI roadster. Après 2 millions de MINI vendues en 11 ans, voiciune 6^ème déclinaison. L’ADN est toujours bien visible : le dessin de la calandre, les proportions, les projecteurs avant et arrière… Tout rappelle l’univers MINI. La planche de bord est strictement identique à celle du coupé… Avec ce fameux gros compteur central et son navigateur GPS  couleur très élégant… Hélas, toujours un peu cher… L’option « connected » est facturée plus de 2000 Euros.

La capote en toile est manuelle en série… La manipulation est simple et rapide. Il est possible, en option, de commander une capote semi-automatique… ouverture en 10 secondes. Sur la route, afin d’obtenir un appui supplémentaire un becquet arrière s’active automatiquement à partir de 80 km/h. Et puisqu’il n’y a que deux places, le volume du coffre est évidemment un point fort. Capacité : 240 litres… Et même PLUS avec la trappe à skis qui communique avec l’habitacle. Derrière eux, les passagers ont encore quelques modestes petits rangements.

Autres points forts : les performances bien sûr. C’est une MINI agréable à conduire. Agile, dynamique… 3 moteurs essence : 122 chevaux … 184 pour la S… et 211 chevaux pour la John Cooper Works. Et puis un diesel de 143 chevaux. Le moins gourmand avec 118 grammes de CO2 et une consommation inférieure à 5 litres au 100 km. Pour les Cooper et Cooper S, c’est moins de 6 litres au 100. Bref, beaucoup de bonnes choses qui, hélas, se paient très cher : entre 23 et 28 750 Euros !

J’ose à peine vous dire que la John Cooper Works est facturée plus de 34 000 Euros !!! Il est vrai que les hédonistes, en général, ne regardent pas à la dépense. .. PB